Titre : |
La Shoah dans la littérature française |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Myriam Ruszniewski-Dahan, Auteur ; Georges Bensoussan, Auteur |
Editeur : |
Paris : Centre de Documentation Juive Contemporaine |
Année de publication : |
2002 |
Collection : |
Revue d'histoire de la Shoah num. 176.2002 |
Importance : |
248 p. |
Format : |
24 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-85056-611-0 |
Prix : |
14 EUR |
Note générale : |
Numéro thématique de la "Revue d'histoire de la Shoah, le monde juif", ISSN 1281-1505, 176, sept.-déc. 2002. - La couverture porte en plus : "L'écriture est le souvenir de leur mort et l'affirmation de ma vie" |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
littérature française auteurs juifs Shoah |
Index. décimale : |
840.9 Critique et histoire de la littérature de langue française (études stylistiques et thématiques, histoire de la littérature française) |
Résumé : |
Comme entrée par effraction dans le récit romanesque, la parole interdite sur la Shoah renvoie au deuil impossible des survivants. Ni dépouille mortelle, ni sépulture, rien qu'une absence qui n'en finit pas, l'entrée dans un malheur vécu, des décennies durant, dans le silence «comme une vérité longtemps masquée, une évidence refusée» (Georges Perec). Et, pour beaucoup, au-delà des disparus inatteignables, le parfum de la mémoire comme seul refuge des paradis perdus. Comment l'histoire, cette passion française, a-t-elle été corrélée à l'« écriture du désastre » ? Comment les rescapés de la Shoah, les contemporains de l'événement comme leurs descendants, comment les survivants, nous tous en vérité, ont-ils abordé aux rivages de ce continent noir? Par la littérature, entre autres, toujours par le biais de détours nécessaires, voire indispensables, par la «fiction » qui vient au secours du témoignage quand le roman se fait autobiographie. Quand toutes les structures narratives ont volé en éclats, quand la langue elle-même a été entamée par le grand massacre, les mots sont pâles. La littérature vient alors au secours de l'historien quand il se heurte aux limites de toute explication causale. Mais l'humilité du littéraire consiste à reconnaître l'incontournable approximation de sa démarche. Entre humilité et audace donc, il faut pourtant écrire. |
La Shoah dans la littérature française [texte imprimé] / Myriam Ruszniewski-Dahan, Auteur ; Georges Bensoussan, Auteur . - Paris : Centre de Documentation Juive Contemporaine, 2002 . - 248 p. ; 24 cm. - ( Revue d'histoire de la Shoah; 176.2002) . ISBN : 978-2-85056-611-0 : 14 EUR Numéro thématique de la "Revue d'histoire de la Shoah, le monde juif", ISSN 1281-1505, 176, sept.-déc. 2002. - La couverture porte en plus : "L'écriture est le souvenir de leur mort et l'affirmation de ma vie" Langues : Français ( fre)
Mots-clés : |
littérature française auteurs juifs Shoah |
Index. décimale : |
840.9 Critique et histoire de la littérature de langue française (études stylistiques et thématiques, histoire de la littérature française) |
Résumé : |
Comme entrée par effraction dans le récit romanesque, la parole interdite sur la Shoah renvoie au deuil impossible des survivants. Ni dépouille mortelle, ni sépulture, rien qu'une absence qui n'en finit pas, l'entrée dans un malheur vécu, des décennies durant, dans le silence «comme une vérité longtemps masquée, une évidence refusée» (Georges Perec). Et, pour beaucoup, au-delà des disparus inatteignables, le parfum de la mémoire comme seul refuge des paradis perdus. Comment l'histoire, cette passion française, a-t-elle été corrélée à l'« écriture du désastre » ? Comment les rescapés de la Shoah, les contemporains de l'événement comme leurs descendants, comment les survivants, nous tous en vérité, ont-ils abordé aux rivages de ce continent noir? Par la littérature, entre autres, toujours par le biais de détours nécessaires, voire indispensables, par la «fiction » qui vient au secours du témoignage quand le roman se fait autobiographie. Quand toutes les structures narratives ont volé en éclats, quand la langue elle-même a été entamée par le grand massacre, les mots sont pâles. La littérature vient alors au secours de l'historien quand il se heurte aux limites de toute explication causale. Mais l'humilité du littéraire consiste à reconnaître l'incontournable approximation de sa démarche. Entre humilité et audace donc, il faut pourtant écrire. |
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