Titre : |
Un siècle de trahison : la diplomatie française et les Juifs, 1894-2007 |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
David Pryce-Jones (1936-....), Auteur ; Henri Froment (19..-....), Traducteur |
Editeur : |
[Paris] : Denoël |
Année de publication : |
impr. 2007 |
Autre Editeur : |
53-Mayenne : Impr. Floch |
Collection : |
Impacts |
Importance : |
1 vol. (252 p.) |
Présentation : |
couv. ill. |
Format : |
21 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-207-25971-9 |
Prix : |
20 EUR |
Note générale : |
Bibliogr. p. 225-246. Notes bibliogr. |
Langues : |
Français (fre) Langues originales : Anglais (eng) |
Catégories : |
Antisémitisme -- France -- 20e siècle France -- Relations extérieures -- Proche-Orient -- 20e siècle Juifs -- Opinion publique -- 20e siècle Proche-Orient -- Relations extérieures -- France -- 20e siècle
|
Index. décimale : |
327.14 Propagande et guerre psychologique |
Résumé : |
Durant tout le XX siècle, et aujourd'hui encore, le Quai d'Orsay a mis en œuvre une " politique arabe " destinée à assurer l'" influence française ". Quitte pour cela à trahir non seulement les valeurs fondamentales dont la France aime à se prévaloir, mais également ses citoyens juifs perçus, au mieux, comme partagés entre deux allégeances, au pire, comme traîtres en puissance. David Pryce-Jones met en lumière quelques constantes de l'action du Quai d'Orsay : préservation des intérêts matériels de la France, fascination pour la realpolitik, une anglophobie qui deviendra de l'antiaméricanisme... Les positions politiques de la diplomatie française masquent souvent un antisémitisme replacé ici dans un contexte culturel, historique et religieux plus large, avec notamment l'évocation de grandes figures d'intellectuels (Paul Morand, Paul Claudel, Jean Giraudoux et Louis Massignon). Logiquement, cet antisémitisme se doublera d'un antisionisme à partir du moment où les Juifs entreprendront de déterminer eux-mêmes leur destin sans tenir compte des desseins que la France nourrit pour eux. De l'affaire Dreyfus à la présidence de Jacques Chirac, le Quai d'Orsay apparaît ainsi comme suranné et pétri d'illusions, incapable d'accepter les événements et a fortiori de les analyser, qu'il s'agisse de la persécution des Juifs par l'Allemagne nazie, du soutien apporté au grand mufti de Jérusalem, de la création et de la préservation d'Israël ou des compromissions du gouvernement français avec le colonel Kadhafi, Yasser Arafat, l'ayatollah Khomeyni et Saddam Hussein. Se gardant de tout procès d'intention et laissant parler les sources, David Pryce-Jones dresse un portrait implacable, et inquiétant, d'une diplomatie française dont la refondation s'impose. |
Un siècle de trahison : la diplomatie française et les Juifs, 1894-2007 [texte imprimé] / David Pryce-Jones (1936-....), Auteur ; Henri Froment (19..-....), Traducteur . - [Paris] : Denoël : 53-Mayenne : Impr. Floch, impr. 2007 . - 1 vol. (252 p.) : couv. ill. ; 21 cm. - ( Impacts) . ISBN : 978-2-207-25971-9 : 20 EUR Bibliogr. p. 225-246. Notes bibliogr. Langues : Français ( fre) Langues originales : Anglais ( eng)
Catégories : |
Antisémitisme -- France -- 20e siècle France -- Relations extérieures -- Proche-Orient -- 20e siècle Juifs -- Opinion publique -- 20e siècle Proche-Orient -- Relations extérieures -- France -- 20e siècle
|
Index. décimale : |
327.14 Propagande et guerre psychologique |
Résumé : |
Durant tout le XX siècle, et aujourd'hui encore, le Quai d'Orsay a mis en œuvre une " politique arabe " destinée à assurer l'" influence française ". Quitte pour cela à trahir non seulement les valeurs fondamentales dont la France aime à se prévaloir, mais également ses citoyens juifs perçus, au mieux, comme partagés entre deux allégeances, au pire, comme traîtres en puissance. David Pryce-Jones met en lumière quelques constantes de l'action du Quai d'Orsay : préservation des intérêts matériels de la France, fascination pour la realpolitik, une anglophobie qui deviendra de l'antiaméricanisme... Les positions politiques de la diplomatie française masquent souvent un antisémitisme replacé ici dans un contexte culturel, historique et religieux plus large, avec notamment l'évocation de grandes figures d'intellectuels (Paul Morand, Paul Claudel, Jean Giraudoux et Louis Massignon). Logiquement, cet antisémitisme se doublera d'un antisionisme à partir du moment où les Juifs entreprendront de déterminer eux-mêmes leur destin sans tenir compte des desseins que la France nourrit pour eux. De l'affaire Dreyfus à la présidence de Jacques Chirac, le Quai d'Orsay apparaît ainsi comme suranné et pétri d'illusions, incapable d'accepter les événements et a fortiori de les analyser, qu'il s'agisse de la persécution des Juifs par l'Allemagne nazie, du soutien apporté au grand mufti de Jérusalem, de la création et de la préservation d'Israël ou des compromissions du gouvernement français avec le colonel Kadhafi, Yasser Arafat, l'ayatollah Khomeyni et Saddam Hussein. Se gardant de tout procès d'intention et laissant parler les sources, David Pryce-Jones dresse un portrait implacable, et inquiétant, d'une diplomatie française dont la refondation s'impose. |
|  |